A quelques heures du débat, l’entourage de Jacques Chirac, interrogé par Reuters, a rappelé mercredi 17 mai l' »attachement » du président à ce que « le travail de mémoire soit accompli notamment en ce qui concerne le génocide arménien ». Pour le chef de l’Etat, la loi de janvier 2001 « s’impose à tous ».
« A plusieurs reprises le président de la République a eu l’occasion de souligner l’importance que revêt le travail de mémoire pour la Turquie dans le cadre de la prise en compte des valeurs européennes dans laquelle ce pays s’est engagé », a-t-on ajouté de même source. « Cette question touche aussi au rôle du Parlement en ce qui concerne l’Histoire. C’est une question sensible qui exige une réflexion sereine dans un esprit de responsabilité ».
Le sujet a été évoqué entre Jacques Chirac et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, la semaine dernière en marge du sommet Union européenne-Amérique latine de Vienne.
