L’information fait le buzz et affole la planète foot qui jongle avec des sommes stratosphériques afin de proposer des contrats XXL à certains joueurs.
Ancien international de la « Roja » l’équipe nationale d’Espagne, le défenseur iconique du Real de Madrid, Sergio Ramos âgé de 37 ans, fait son retour au FC Séville où il a débuté sa carrière, 18 ans après son départ pour « La Maison Blanche ».
Après un passage au PSG avec Neymar et Messi, Ramos revient dans son premier club, actuel lanterne rouge de la Liga, pour un salaire d’un peu plus de 1 million d’Euros
« JE REVIENS CAR J’AI UNE DETTE ENVERS MON GRAND-PÉRE, MA FAMILLE … ET LES SUPPORTERS DE SÉVILLE » S.R
L’espagnol a refusé une offre de 11 millions d’euros par an du club turc Galatasaray et une autre émanant du club Al-Ittihad qui lui proposait 20 millions d’euros.
Peu enclin au régime loukoum et après une expérience avec les qataris du PSG, il faut saluer la décision de Sergio Ramos qui a privilégié ses racines ibériques et sa famille.
Nouveaux eldorados pour d’anciennes gloires des championnats européens, les pays du Golfe et l’Arabie saoudite en tête ont enflammé le mercato cet été en recrutant Ronaldo, Benzema et Neymar entre autres.
Dans cet univers « bling bling » certains Etats dictatoriaux comme l’Azerbaïdjan organisent des compétitions sportives, ou achètent des sportifs devenus de véritables icônes.
Cette politique autour du sport est devenue un enjeu majeur afin de s’approprier une image aseptisée en tentant de mettre sous leurs tapis, les droits humains bafoués et leurs appétits bellicistes.
Alain Sarkissian
