Silence de l’ex-leader de Karabagh après un interrogatoire

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Samvel Babayan, ancien leader militaire du Haut-Karabagh, de plus en plus impliqué dans la politique arménienne, a clairement évité tout contact avec les médias mardi, après avoir été convoqué par une agence pour la sécurité pour un interrogatoire.
Selon la presse d’Erevan, Babayan ainsi que de nombreux membres de son parti ont été interrogés par des officiers du NSS (National Security Service) au sujet d’éventuelles détentions d’armes.
Le service de presse du NSS a refusé de confirmer ou d’infirmer ces déclarations.
Babayan et ses coéquipiers ont campé sur leurs positions, ignorant les requêtes incessantes des médias. Liana Terian, l’une des candidates aux élections parlementaires du 12 mai prochain a expliqué, au siège social du parti a Erevan, que l’ancien général était trop occupé pour s’expliquer. Elle a alors demandé aux agents de sécurité d’éloigner les journalistes.
Les interrogations soulevées ont à voir avec la participation du parti Dashink dans la campagne pour les élections arméniennes. Babayan a dit être en opposition avec le président Robert Kocharian depuis qu’il a fondé le parti, fin 2005, juste après avoir été libéré de prison au Karabagh. Il y purgeait une peine de quatorze ans pour tentative de meurtre du président Arkady Ghukasian.
Le parti Dashink conteste les élections sous le système de représentation proportionnelle dans 41 zones d’Arménie. Babayan a ainsi décidé de se présenter face au frère du minsitre de la Défense Serzh Sarkisian, Aleksandr, dans une circonscritption électorale proche du Karabagh.

Le journal d’Erevan 168 Zham a expliqué la semaine dernière que les autorités arméniennes considèrent Babayan non éligible pour un siège au Parlement. Selon la Constitution arménienne, seuls les citoyens arméniens ayant résidé constamment dans le pays durant les cinq dernières années peuvent se présenter pour un siège à l’Assemblée nationale.

Babayan n’a cessé de répéter qu’il était éligible et tout a fait en droit de faire partie de la course, se référant notamment à l’acte de 1989 rédigé par le Parlement soviet arménien qui déclare le Karabagh comme partie intégrante de l’Arménie. Kocharian et ses alliés ont invoqué le même document lors des présidentielles de 1998, moins d’une année après avoir déménagé de Stepanakert pour Erevan.
Selon 168 zham, Babayan a récemment rencontré d’influentes personnalités de l’administration présidentielle et a menacé d’en appeler à la cour constitutionnelle au cas où sa candidature ne serait pas retenue. « Samvel Babayan est prêt à faire de sérieuses et scandaleuses révélations à la cour » a déclaré le quotidien.

raffi
Author: raffi

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