: le président kotcharian s´est dirigé vers moscou pour assister le 30 novembre au sommet des 12 chefs d´etat de la communauté des etats indépendants qui commémore le dixième anniversaire de sa formation. répondant aux journalistes avant son départ, le président kotcharian a estimé qu´un regard rétrospectif vers les débuts de la cei révélait que cette organisation avait pu résoudre les principaux problèmes de cette étape. au sein d´une délégation arménienne importante, le premier ministre antranik markarian, le ministre des affaires étrangères vartan oskanian et le ministre de la défense serge sarksian se trouvent également dans la capitale russe. le sommet est en effet précédé de réunions des conseils des premiers ministres et des ministres des affaires étrangères des pays de la cei. la séance commémorative du 30 novembre est consacrée au débat concernant le bilan de dix ans d´activité de la cei, des résultats obtenus et des perspectives d´avenir. on s´attend également à ce que soient définies les modalités de la lutte anti-terroriste commune. dans le cadre de ce sommet se tiendront plusieurs réunions bilatérales et multilatérales. rencontre du président kotcharian avec le président chevardnadze le 29, rencontre du quatuor du caucase du sud, géorgie, azerbaïdjan, arménie et russie le 30, mais également rencontre en tête-à-tête des présidents kotcharian et aliev dans le cadre des négociations sur le karabagh, probablement en présence du président poutine qui pourra s´y joindre. il est vrai qu´en arménie-même, on n´attend pas grand-chose de cette dernière réunion, la plupart des hommes politiques estimant que les rencontres en tête-à-tête des deux présidents ont déjà épuisé leurs possibilités et de ce point de vue, ne sont plus justifiées. d´autant que ce dernier tête à tête se tient à la demande du président poutine et n´est donc pas l´initiative des deux présidents concernés. du côté azerbaïdjanais aussi on n´est pas très optimiste. selon eldar namazov, un politicien proche d´aliev, les positions de bakou et de erevan concernant le conflit sont diamétralement opposés et un progrès ne sera possible que si l´on exerce une forte pression sur le côté arménien qui demande l´indépendance du karabagh ou son annexion à l´arménie. v. gouliev pour sa part a taxé d? " erroné " le pessimisme de certains hommes politiques arméniens concernant la nouvelle rencontre en tête-à-tête des présidents, inutile selon eux, estimant à son tour beaucoup de choses dépendent de cette rencontre du 30 novembre.
