24 juin 2021 à 19H00
Centre culturel de la JAF, 47 avenue de Toulon 13006 Marseille
Entrée libre avec réservation obligatoire au 04 91 802 820 ou en s’inscrivant sur typeform
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Vernissage de l’exposition photo de Gilles Bader : « ARTSAKH 2020, Le jardin noir des résistances »
L’exposition de 70 photos produite par « Amnésie Internationale » s’articule autour de 5 thèmes, « Crimes de guerre », « Les armes interdites », « L’agression des populations civiles », « Les combattants au front », « La foi et la culture en résistance ».
A propos de Gilles Bader
Gilles Bader, 55 ans, photo reporter freelance, habite à Marseille.
Il travaille sur des sujets d’actualité et magazine en France et dans le monde comme « les bikeuses du moyen orient » dans lequel il a pu suivre pendant deux ans, des femmes s’émancipant grâce à leur passion, la moto, y compris en Arabie Saoudite.
Il a couvert la Grande marche du retour à Gaza et l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem en mai 2018.
Il travaille aussi sur des sujets liés à la planète et l’écologie, comme le pillage du sable des plages le long de la côte atlantique du Maroc.
Dernièrement, il est parti comme envoyé spécial pour couvrir le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Haut Karabakh, une première fois pour le quotidien régional La Provence, puis par deux fois pour le magazine Le Point.
De ces trois séjours, pendant et après la guerre il en a tiré une histoire, celle d’une population délibérément ciblée lors d’une guerre, qui a vu s’affronter deux approches : l’une de l’ancien temps, avec des tranchées et des kalachnikovs, et celle du 21ème siècle avec des armes hyper sophistiquées.
Il a pu photographier en octobre 2020 la population de Shushi et Stepanakert, vivant dans les caves de leurs maisons pour se protéger des bombes à sous-munitions qui étaient larguées sans distinction par une multitude de drones.
Il a également suivi au plus près la nuit de capitulation de l’Arménie avec l’envahissement du parlement.
Il a vu l’arrivée des forces de paix russes dans le Haut Karabakh et a emprunté parmi les premiers le corridor de Latchin après la terrible bataille de Shushi.
Il a enfin pu suivre une équipe médicale française qui s’est déployée sur différentes villes afin de porter secours aux blessés dans les hôpitaux.
Table ronde-débat : « Quel avenir pour l’Arménie et l’Artsakh, après la guerre des 44 jours ?»
Avec
Valérie Toranian, directrice de la Revue des Deux Mondes
Levon Khatchatryan, Chirurgien cardiaque à l’APHP, chef de mission pendant la guerre des 44 jours
Seda Mavian, journaliste à Erevan pour les Nouvelles d’Arménie
Le colonel Gilbert Minassian, héros de la 1ère guerre du Karabakh et combattant de la guerre des 44 jours
Gilles Bader, Photo reporter, lors de la guerre des 44 jours
2020, qui a vu l’Azerbaïdjan, soutenu officiellement par la Turquie, opérer une véritable épuration ethnique sur les populations arméniennes vivant en Artsakh – nom arménien du Haut-Karabakh, une édition Amnésie Internationale « Spécial Artsakh » a été organisée dans l’urgence en 2020, dont le triple objectif était de Dénoncer, Alerter, Condamner les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis lors du conflit par l’alliance turco-azérie-djihadiste contre les arméniens.
Les 8 mois écoulés depuis la guerre des 44 jours avec ses milliers de victimes et de mutilés, n’ont pas enregistré de baisse de tension dans la région.
La paralysie de la vie politique en Arménie, conséquence directe de la guerre, a vu l’Azerbaïdjan provoquer et agresser impunément la République d’Arménie dans son intégrité territoriale, menaçant directement la souveraineté de l’Etat Arménien.
Devant cette nouvelle page de l’histoire tragique du peuple arménien, et quelques jours après les élections législatives en Arménie, nos 5 intervenants, à la fois témoins ou acteurs, reviendront dans un premier temps sur cette terrible guerre des 44 jours.
Dans un second temps, ils tenteront d’apporter leurs regards et leurs analyses sur la situation en Arménie et en Artsakh. Quel avenir pour l’Artsakh ? Quelles conséquences pour l’Arménie ? Quelles solutions ?
Autant de questions qui seront mises au débat avec l’assistance.
Après 2 premiers actes, politique et humanitaire, la soirée du 24 juin est le 3ème acte d’Amnésie Internationale « Spécial Artsakh ».
Amnésie Internationale – Pour que l’histoire ne se répète plus
Le XXe siècle a débuté par le génocide d’un million et demi d’Arméniens, en 1915.
Il y eut ensuite la Shoah et ses six millions de victimes.
Il y eut les Tziganes, il y eut les Cambodgiens,
il y eut les Tutsis au Rwanda.
L’amnésie collective qui a frappé ce siècle est tachée du sang de ces victimes, de la souffrance des rescapés et des interrogations des générations futures. Comment construire l’avenir alors même que l’on ignore son passé, ou pire, qu’on le réécrit ? Le travail de mémoire est nécessaire pour lutter contre l’oubli, pour savoir qui nous sommes et surtout où nous allons.
Depuis bientôt 20 ans, la Jeunesse Arménienne de France participe à cet effort de mémoire à travers le projet Amnésie Internationale. Cette initiative lancée en 2001 s’appuie sur trois grands axes : le travail de mémoire, la résistance face aux négationnismes et la prévention de ces actes barbares, pour que l’Histoire ne se répète plus. Ces vingt dernières années, l’événement a réuni plus de 20 000 personnes autour d’universitaires, artistes, représentants des différentes communautés et au travers de différentes thématiques.
Contacts :
Levon Khozian Président de la Jeunesse Arménienne de France 06-19-95-56-50
Pascal Chamassian responsable d’« Amnésie Internationale » 06-84-43-84-15
Centre culturel JAF Marseille 04 91 802 820
jaf.marseille@la-jaf.com
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www.amnesieinternationale.com