Suisse : Enquête ouverte contre deux proches de Dogu Perinçek

Une enquête pénale pour discrimination raciale a été ouverte contre deux proches de Dogu Perinçek à Winterthour (ZH). Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir nié le génocide arménien samedi lors d’une réunion nationaliste turque, a indiqué la police.

Ils ont persisté dans leurs propos lorsqu’ils ont été interrogés par le parquet, a indiqué la police cantonale zurichoise. Ces déclarations violent la norme pénale antiraciste. Le représentant du Parti du travail turc en Allemagne Ali Mercan 57 ans et l’organisateur de la rencontre à Winterthour Ethem Kayali 51 ans estiment néanmoins ne pas être coupables, a précisé le procureur Andrej Gnehm. Les deux hommes ont été interpellés puis remis en liberté samedi déjà. L’enquête se poursuit. M. Gnehm n’était pas en mesure de dire combien de temps elle devrait durer. D’autres documents devraient être examinés.
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La police a également relevé en marge de la réunion les identités d’une vingtaine de personnes qui défilaient avec des affiches qualifiant le génocide arménien de mensonge. Le président du Parti du travail turc Dogu Perinçek, condamné à Lausanne pour négation du génocide arménien, n’a pas pu intervenir lors de cette conférence. Il semble qu’il n’ait pas obtenu de visa d’entrée pour la Suisse. Il n’est toutefois pas clair si un tel visa a effectivement été demandé.
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M. Perinçek a écopé en mars de 90 jours-amende (100 francs par jour) avec sursis pendant deux ans et d’une amende de 3000 francs. Le Tribunal de police de Lausanne lui a également demandé de verser 1000 francs « symboliques » à l’Association Suisse-Arménie (ASA), qui s’était constituée partie civile. Dogu Perincek a annoncé vouloir faire recours auprès du Tribunal fédéral.

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