« La cour a jeté une ombre sur le processus de démocratisation et sur les libertés dans mon pays » a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan jeudi soir, s’interrogeant sur la compétence du tribunal. Le ministre de l’économie Ali Babacan, chargé de mener des négociations d’adhésion avec l’UE, a estimé que la décision de la cour n’était pas « en conformité avec la pensée démocratique et les normes au niveau desquelles la Turquie essaye de se placer en matière de droits de l’Homme et de libertés ». Au niveau de la presse le quotidien libéral Radikal a titré : « Coup d’arrêt de la justice à la science ». « Un coup du tribunal à la liberté d’expression » a de son coté estimé le journal Milliyet. « Ce qui est débattu est en fait de savoir si la Turquie sera gouvernée par des tabous ou des règles démocratiques (…), si nous allons scruter l’histoire pour la paix et la compréhension ou pour le rejet et l’hostilité » a déclaré dans un communiqué la Fondation d’histoire. Vendredi plusieurs groupes nationalistes ont apporté leur soutien à la décision de la cour et des militants, a rapporté l’agence de presse Anatolie et ont brandi devant l’université de Bogazici de soi-disant photographies de Turcs tués par des Arméniens.
Suite des déclarations du gouvernement turc après la suspension de la conférence
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