La petite salle du Centre Mandapa dans le 13 e arrondissement de Paris ne peut pas contenir plus de cent personnes. Ceux qui n’avaient pas réservé furent obligés de s’en retourner déçus de ne pouvoir assister au concert « Oh ! Toi ! Rosignol !… », jeudi 9 mai dernier.
Le kamantcha d’Anouch Donabédian-Krikorian a conduit le public dans une exploration de la musique arménienne guidée par le fil de l’improvisation faisant le lien entre la musique, les poèmes et les chants interprétés d’une voix mélodieuse par l’artiste qui avait choisi des extraits de Frik, Zoraïr Mirzoyan, Daniel Varoujan et Sayat Nova incontournable pour tous les kamantchistes.
Il fallait oser donner un concert de Kamantcha solo. Ce n’est pas très aisé et pourtant l’artiste a parfaitement maitrisé son sujet pour une exceptionnelle prestation originale.
Dès les premières notes l’auditoire fut conquis. Passée la surprise, l’émotion était palpable. Le public communiquait dans un silence total. L’ovation explosive finale témoignait de l’engouement du public.
Il faut espérer que l’on retrouvera Anouch pour notre plus grand bonheur.
