La Géorgie n’a pas l’intention de participer aux négociations « 3+3 » (Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie – Russie, Turquie, Iran) sur la question du déblocage des liens économiques et de transport dans la région du Caucase du Sud, a rapporté vendredi le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Géorgie, David Zalkaliani.
« Tbilissi ne participera pas aux négociations de « la plate-forme des six ». J’en ai parlé lors de mes visites en Turquie et en Azerbaïdjan », a déclaré M. Zalkaliani.
Début octobre, le ministre géorgien des affaires étrangères avait déclaré qu’en dépit des difficultés avec Moscou, « Tbilissi devrait être représentée sous une forme ou une autre dans ces grands projets géopolitiques. » Plus tard, le département des communications stratégiques du ministère géorgien des affaires étrangères a réfuté la déclaration du ministre, la qualifiant d’interprétation médiatique.
En octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré lors de la conférence de presse qui a suivi les entretiens avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, qu’il avait discuté avec son collègue iranien de l’initiative de créer un format « 3+3 » incluant l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Géorgie et la Turquie sur la question du déblocage de toutes les liaisons de transport et des liens économiques dans la région. Comme l’a ajouté le ministre russe, la partie iranienne soutient cette initiative, tout comme l’Azerbaïdjan et la Turquie. Moscou travaille avec ses collègues arméniens et espère que la Géorgie sera en mesure de réaliser son intérêt fondamental dans la création d’un tel mécanisme.
L’initiative d’un format de coopération à six sur le Haut-Karabakh a été présentée précédemment par les présidents de l’Azerbaïdjan et de la Turquie, Ilham Aliyev et Tayyip Erdogan. L’Iran a salué cette idée, se disant prêt à faciliter les démarches visant à renforcer la paix dans la région.
TBILISSI, 19 novembre. /TASS/.
