Le leader d’une ONG qui a perdu le financement du Parlement la semaine dernière discutait lundi de la justesse de la décision, parlant de vengeance politique avant de stopper ces accusations.
Henrik Bakunts, membre du pays des lois qui a travaillé pendant trois ans comme conseiller de l’ancien chef du Parlement Artur Baghdasarian, a affirmé que le centre pour la coopération inter régionale arméno-russe qu’il dirige va continuer son travail malgré le décision de Tigran Torosian de ne pas lui allouer 10 millions de drams (25 000 USD) cette année.
Le centre avait reçu 20 millions de drams (environ 50 000 USD) de la part du Parlement en 2005 et 10 millions cette année. Torosian a stoppé les autres financements prévus cette année, avertissant que « l’Assemblée nationale n’est pas une organisation donatrice ».
De nombreux observateurs ont vu des motivations politiques derrière l’audit financier de Torosian et ont affirmé que sa décision visait principalement Artur Baghdasarian, qui a démissionner il y a trois mois de ces fonctions et dont le parti a quitté la coalition gouvernementale.
« Je ne veux pas analyser ces relations », a indiqué Bakunts. « Le gouvernement a allouer cette argent à l’Assemblée nationale pour nous ».
Bakunts a revendiqué que le centre a été établi après un accord signé entre les législateurs d’Arménie et de Russie en avril 2005. Cependant, il n’a pas pu fournir de document le prouvant.
Le centre a été établi pour promouvoir la coopération arméno-russe, et a notamment aidé à organiser le premier film d’opéra Norma et à publier une collection de livres du poète arménien Avetik Isahakian.
