Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a appelé les habitants de la ville de Djermuk de débloquer les chemins qui mènent à la mine d’Amulsar en assurant que les travaux de construction ne débuteraient pas avant le mois d’avril 2020.
«Je demande aux habitants de Djermuk de débloquer les chemins qui mènent à la mine d’Amulsar car il n’y en a pas la nécessité. Le gouvernement fermera les chemins par les leviers, les pouvoirs légitimes s’il en voit la nécessité.», a dit le Premier ministre lors d’un direct de sa page Facebook.
Il a assuré que les travaux de construction ne reprendraient qu’à partir du mois d’avril prochain en évoquant la conséquence du blocage des routes. «Le blocage des chemins crée de sérieux problèmes pour l’image et le cote économique international de l’Arménie […].
Il a ajouté qu’il n’y avait aucun fondement juridique pour interdire l’exploitation de la mine d’Amulsar et rappelé que l’organe d’inspection de la protection de la nature était chargé d’effectuer des contrôles. Il a dressé trois scénarios du développement des événements qui pourrait succéder à l’inspection. Selon le premier scénario, aucune infraction n’est découverte et tout est normal. Le second scénario suppose la découverte des infractions et des irrégularités susceptible d’être réglés sans modification du projet. Le troisième scénario, c’est l’impossibilité de régler des infractions et irrégularités sans un nouveau projet et une nouvelle évaluation de l’impact sur l’environnement.
Il a précisé qu’il existait des clauses dans le document dont la vérification n’était pas du ressort de l’organe d’inspection de la protection de la nature et que c’était le comité d’enquête qui devrait s’en charger.