Un tribunal turc a ordonné lundi l’incarcération en attendant leur procès de dix-sept personnes, dont un ressortissant russe d’origine tchétchène, soupçonnées d’appartenir à Al-Qaïda, a annoncé l’agence Anatolie.
Ces prévenus font partie des 25 suspects interpellés depuis jeudi, jour où la police antiterroriste avait effectué des perquisitions simultanées à 18 domiciles dans les provinces de Gaziantep et de Kahramanmaras, dans le sud-est de la Turquie. Les policiers avaient été informés que des militants d’Al-Qaïda préparaient des attentats à la voiture piégée.
La cour, qui siégeait dans la ville de Gaziantep, a ordonné la remise en liberté provisoire de cinq de ces 25 suspects et n’a retenu aucune charge à l’encontre des trois derniers, toujours selon Anatolie.
La police affirme que certains parmi les suspects ont utilisé de faux passeports pour se rendre en Afghanistan et au Pakistan afin d’y rencontrer des dirigeants d’Al-Qaïda et de définir une stratégie pour les activités du réseau en Turquie.
Quatre membres présumés du réseau terroriste et un policier avaient été tués dans des échanges de coups de feu au cours de l’opération de jeudi.
Une cellule turque d’Al-Qaïda avait été tenue pour responsable d’attentats à Istanbul en novembre 2003 ayant visé deux synagogues, le consulat britannique et la banque britannique Hsbc, qui avaient fait 63 morts et des centaines de blessés.
En février 2007, sept militants présumés d’Al-Qaïda, dont un Syrien considéré comme le cerveau et le financier de ces attentats, avaient été condamnés à la réclusion à perpétuité.
