Un ex-allié de Pachinian critique les « pouvoirs excessifs » du Premier ministre

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Le chef d’un parti de l’opposition parlementaire a critiqué hier le Premier ministre Nikol Pachinian car il n’a pas limité ses pouvoirs exécutifs, hérités des anciens dirigeants du pays.

Edmon Marukian a évoqué un projet de loi qui obligerait la police arménienne, le Service de sécurité nationale (SNS) et les services des impôts et des douanes à rendre des comptes au Premier ministre plutôt qu’à son cabinet ou au Parlement.

Ces agences étaient directement contrôlées par les présidents de la République sous l’ancien système de gouvernement présidentiel. L’ancien président Serge Sarkissian s’est assuré qu’ils seraient subordonnés au Premier ministre lorsqu’il a promulgué des modifications constitutionnelles controversées qui ont transformé l’Arménie en une République parlementaire.

Sarkissian prévoyait de rester au pouvoir en tant que Premier ministre après s’être acquitté de son deuxième mandat présidentiel en avril de cette année.

Pachinian, Marukian et d’autres dirigeants de l’alliance Yelk – qui n’existe plus – avaient vivement critiqué le projet de loi que Sarkissian avait soumis au Parlement en mars. Ils l’avaient accusé d’avoir mis en place un système de gouvernement qui donnait énormément de pouvoir à un «super Premier ministre», dans le but de contrôler étroitement le pouvoir.

Pachinian n’a pas modifié ce système après avoir accédé au pouvoir en mai à la suite d’une vague de manifestations de masse qui a renversé Sarkissian. En vertu d’un nouveau projet de loi sur la structure du gouvernement élaboré par son bureau, les chefs de la police, le SNS et le Comité des recettes de l’État continueraient de faire leur rapport au Premier ministre.

Le Parlement nouvellement élu de l’Arménie, dominé par les partisans de Pachinian, devrait débattre de ce projet de loi à sa première session le mois prochain.

Marukian, dont le parti Lumineuse Arménie détient 18 sièges sur 132 au Parlement, s’est plaint du fait que M. Pachinian souhaite désormais conserver ce qu’il a décrit comme un pouvoir exécutif excessif : « Le pays n’est pas en train de devenir une République parlementaire. Il reste un régime avec un super Premier ministre, ce que nous avions pourtant critiqué sous le régime de Serge Sarkissian. »

« Au sens institutionnel, c’est faux, terriblement faux … Il n’y a pas de républiques parlementaires dans le monde où les chefs d’agences de sécurité opèrent en dehors du contrôle parlementaire », a-t-il ajouté.

Le gouvernement n’a pas encore expliqué pourquoi il n’envisage pas de limiter les pouvoirs du Premier ministre. Un porte-parole du premier vice-Premier ministre sortant, Ararat Mirzoyan, a déclaré hier qu’il était prêt à examiner les propositions de l’opposition sur la question.

Claire
Author: Claire

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