Un haut responsable onusien à Chypre, en Grèce et en Turquie début juillet

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Un haut responsable de l’Onu effectuera début juillet une mission à Chypre, en Grèce et en Turquie pour évaluer les possibilités d’une reprise des négociations visant à régler le problème de l’île divisée, a annoncé mercredi 28 juin 2006 le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric.

Cette mission, confiée au secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des affaires politiques, Ibrahim Gambari, est destinée à « évaluer la situation politique à et autour de Chypre et les perspectives d’une reprise des discussions politiques visant à trouver une solution globale » du problème de Chypre, a dit M. Dujarric à le presse.

La mission s’inscrira « dans le cadre des bons offices du secrétaire général » de l’Onu, Kofi Annan, a-t-il précisé.
M. Gambari prévoit des entretiens avec des responsables gouvernementaux à Ankara et à Athènes du 3 au 5 juillet, puis de se rendre à Chypre du 6 au 9. Dans l’île, il s’entretiendra avec le président chypriote (grec) Tassos Papadopoulos, ainsi qu’avec le dirigeant de la communauté chypriote-turque Mehmet Ali Talat, a dit le porte-parole.

M. Annan avait indiqué, dans son dernier rapport sur Chypre le 24 mai, son intention d’envoyer prochainement M. Gambari dans la région, afin d’évaluer les perspectives d’une éventuelle reprise de ses bons offices pour régler la question de l’île divisée.

M. Annan s’était déjà chargé d’une première mission de bons offices, à l’issue de laquelle il avait proposé un plan de réunification de l’île qui avait été soumis en 2004 aux Chypriotes par référendum.

Les Chypriotes-turcs l’avaient approuvé à une majorité de près des deux tiers, mais les Chypriotes-grecs l’avaient rejeté à plus de 75%. M. Annan avait alors été irrité par l’attitude du président chypriote Tassos Papadopoulos, qui avait fait campagne pour le « non », et avait suspendu sa mission de bons offices.

L’île est divisée depuis l’invasion de sa partie nord par la Turquie en 1974, à la suite d’un coup d’Etat des nationalistes chypriotes-grecs soutenus par les colonels alors au pouvoir à Athènes et visant à rattacher le pays à la Grèce.

Un mois après l’échec du référendum, le 1er mai 2004, seule la République de Chypre (partie sud, grecque) la seule à être reconnue internationalement, avait intégré l’Union européenne.

Depuis, les négociations de paix pour trouver un règlement au conflit sont au point mort. Lors d’une précédente tournée dans la région, le prédécesseur de M. Gambari, Kieran Prendergast, avait conclu que les circonstances n’étaient pas réunies pour une reprise des bons offices de M. Annan.

raffi
Author: raffi

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