Un leader de l’opposition a dévoilé mardi qu’une des tactiques de l’opposition pour permettre un changement de régime lors des prochaines élections pourrait être « de travailler » avec des gens influents, impliqués dans des différents camps politiques.
Parmi eux, le député Hrant Khachatrian a cité le Premier ministre, le procureur général et le président Robert Kotcharian.
« Travailler individuellement avec les leaders du pays signifient influencer leurs consciences et pensées, en essayant de les retenir pour qu’ils s’accrochent au pouvoir à n’importe quel prix », a-t-il expliqué. « Si le président veut réparer ce qu’il a mal fait par le passé, il doit écouter attentivement chacun et, par exemple, ne pas sanctionner l’utilisation d’éléments criminels contre des civils. »
Le membre de l’alliance de l’opposition a décrit deux scénarios clefs que l’opposition considère possible pour l’avenir : un changement de la situation avant les élections, c’est-à-dire une révolution et ensuite l’organisation d’élections démocratiques, ou faire des efforts pour parvenir à des changements courant 2007.
En même temps, il a indiqué que participer aux élections avec une liste simple serait une erreur pour lopposition. « Mais ça ne signifie pas que l’opposition doit être divisée », a souligné Khachatrian.
Khachatrian a ajouté que toutes les partis de l’opposition travaillent maintenant activement pour parvenir à se mobiliser et être prêts pour ce qu’il appelle « la guerre des élections ».
« Les partis de l’opposition ont aussi besoin de membres forts dans les commissions électorales, l’expérience des années passées montrant qu’il faudra être habile pour être capable de résister », a déclaré Khachatrian.
