Des discussions sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne restent conditionnées à la reconnaissance par ce pays de la République de Chypre, a déclaré vendredi à Nicosie le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet.
M. Jouyet a par ailleurs indiqué à la presse après une rencontre avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Markos Kyprianou, que la France, qui assurera la présidence tournante de l’Union européenne au 1er juillet, « fera tous ses efforts pour aider à la résolution du problème chypriote ».
Interrogé sur la question de l’adhésion à l’UE de la Turquie, M. Jouyet a rappelé la position exprimée par le président Nicolas Sarkozy: « il ne peut pas y avoir d’adhésion à l’UE lorsqu’on ne reconnaît pas un des membres de cette union ».
« Nous continuerons en tant que présidence à faire notre devoir, à ouvrir les chapitres, à partir du moment où nos partenaires sont d’accord y compris Chypre, qui sont compatibles avec l’adhésion ou avec un partenariat entre l’UE et la Turquie », a-t-il poursuivi.