Un parti d’opposition soupçonne un accord frontalier secret avec l’Azerbaïdjan

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Un grand parti d’opposition a exigé vendredi des explications de la part du gouvernement arménien sur les allégations selon lesquelles une délimitation controversée de la frontière arménienne avec l’Azerbaïdjan était le résultat de l’accord secret conclu avec Bakou après la guerre d’automne au Haut-Karabakh.

La délimitation faisait suite au retrait des troupes arméniennes des zones frontalières le long de la province de Syunik, dans le sud-est de l’Arménie, qui avait commencé après qu’un cessez-le-feu négocié par la Russie a mis fin à la guerre le 10 novembre.

Syunik borde les districts de Zangelan et Kubatli au sud-ouest du Karabakh, qui ont été pour la plupart pris par l’Azerbaïdjan au cours des six semaines d’hostilités. Les unités de l’armée arménienne et les milices locales ont achevé en décembre leur retrait de certaines parties des districts proches de la capitale de Syunik, Kapan, et de nombreuses autres communautés.

Certaines de ces terres sont situées le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise de l’ère soviétique qui n’a jamais été délimitée en raison du conflit du Karabakh. Les responsables du gouvernement local à Syunik et les personnalités de l’opposition à Erevan ont accusé le Premier ministre Nikol Pachinian de les céder à la hâte et illégalement à Bakou. Pachinian a insisté sur le fait que «pas un pouce» du territoire internationalement reconnu de l’Arménie n’a été perdu du fait du retrait des troupes.

En début de semaine dernière, des sources de l’opposition ont publié sur Facebook une copie de ce qu’elles ont décrit comme un accord secret arméno-azerbaïdjanais conclu après le cessez-le-feu. Le prétendu document parle, entre autres, d’une section de l’autoroute principale de Syunik placée sous contrôle azerbaïdjanais.

Le vice-Premier ministre Tigran Avinian a reconnu mercredi dernier qu’Erevan et Bakou étaient parvenus à un accord sur l’autoroute passant par «un territoire contesté». Mais il n’a ni confirmé ni nié la véracité du document publié.

«Si vous regardez ce document, vous verrez des dispositions qui ont été effectivement mises en œuvre», a commenté Edmon Marukian, chef du parti d’opposition Lumineuse Arménie (LHK). «Nous avons donc des raisons de soupçonner qu’il s’agit soit du texte d’un accord verbal, soit d’un document signé.»

Un autre haut membre de la LHK, Taron Simonian, a déclaré que l’accord frontalier, s’il était effectivement signé, était nul et non avenu car il n’avait pas été certifié par la Cour constitutionnelle arménienne et ratifié par le Parlement arménien.

Sisak Gabrielian, un député représentant le bloc au pouvoir Mon pas, a rejeté le document : pour lui, il s’agit d’une fraude.

Claire
Author: Claire

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