Dans la nuit du mercredi 7 février, la voiture de type « Toyota Prado-990 Us » du journaliste sportif Souren Baghdassarian avait été la cible d’un attentat. Un cocktail molotov lancé en direction du véhicule en stationnement l’avait partiellement endommagé. Souren Baghdassarian avait aussitôt désigné le président de la Fédération arménienne de football, l’influent homme d’affaires Roupen Haïrabédian comme l’un des commanditaires probables de cet attentat. Peu de temps avant les faits Roupen Haïrabédian avait levé les poings en direction du célèbre journaliste qui avait le tort d’avoir été indigné par l’attitude des dirigeants de « Piunig » Erévan. A Moscou, opposé en demi-finale de la Coupe de la Coopération aux azéris de « Neftchi » Bakou, « Piunig » Erévan avait déclaré forfait et rentré à Erévan sans disputer le match. Un geste interprété à Bakou comme la « peur des Arméniens » et à Erévan comme un « déshonneur national ». Suite aux accusations de Souren Baghdassarian le désignant comme le principal suspect commanditaire de l’acte, Roupen Haïrabédian s’est déclaré aussitôt prêt à poursuivre S. Baghdassarian pour diffamation auprès du Tribunal.
