Un trafic de papiers opérant vers la Grèce et la Turquie démantelé en France

Se Propager
arton15999

Paris, 26 juil 2019 (AFP) – Un réseau de trafic de papiers en région
parisienne et à Nice officiant à destination de la Grèce et la Turquie a été
démantelé lundi par les enquêteurs de l’office centrale pour la répression de
l’immigration irrégulière et l’emploi d’étrangers sans titre (OCRIEST), a-t-on
appris vendredi auprès de l’office.
Huit personnes ont été interpellées lundi: la tête de réseau, son
lieutenant et quatre receleurs en région parisienne, et un faussaire et sa
femme à Nice.
Au début de l’année 2016, les enquêteurs reçoivent un renseignement venu de
Turquie: deux Belges ont été arrêtés en possession de 130 cartes d’identité et
passeports français, raconte le commissaire Jean Arvieu de l’OCRIEST.
Une coopération internationale entre la France, la Belgique, l’Allemagne,
la Grèce et la Turquie se met en place. Les enquêteurs remontent jusqu’à la
« tête de réseau », un Algérien de 41 ans, connu pour des vols et recels de
passeports français volés et qui se trouve en prison en région parisienne.
Depuis sa cellule, il gère son réseau par téléphone, explique Jean Arvieu.
Des « petits délinquants » sont chargés de voler passeports et cartes d’identité
que des receleurs du quartier de Barbès, dans le nord de Paris, leur rachètent
20 et 40 euros.
Les papiers sont ensuite entreposés « en quantité industrielle » à quelque
mètres dans les sous-sols de l’hôpital parisien Lariboisière, « faciles
d’accès » selon les enquêteurs.
La tête de réseau, depuis sa cellule, charge ensuite des intermédiaires
d’envoyer ces papiers via des colis ou par « coursiers » en Grèce et en Turquie.
Là-bas, des faussaire se chargent de modifier les documents ou de faire du
« like look », c’est à dire trouver un client ressemblant à la photo d’identité
du document et pouvant l’utiliser tel quel.
Le faussaire de Nice et son épouse étaient également destinataires de ces
papiers. Lundi, lors de la perquisition à l’hôpital Lariboisière les
enquêteurs ont trouvés « 130 documents », selon le commissaire de l’OCRIEST,
mais l’enquête est « remontée sur 500 documents et il est probable qu’il y en
ait eu quatre fois plus, soit 2.000, écoulés par ce réseau ».
Les enquêteurs n’ont pas pu déterminer les destinataires de ces documents.
A l’heure actuelle, un document est réapparu en France.
La compagne du receleur de Nice et un receleur agissant pour son propre
compte ont été placés sous contrôle judiciaire. Les six autres suspects ont
été écroués.

La rédaction
Author: La rédaction

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut