Le vice-président de la Cour constitutionnelle Osman Paksut est-il suivi par la police?
A Ankara, mardi, M. Paksut et son épouse se rendant à un déjeuner se sont aperçus qu’ils étaient suivis par une voiture. Paksut a arrêté sa voiture devant l’établissement où il devait déjeuner avec sa femme et s’est dirigé vers les occupants de la voiture, qui ont rfusé de dévoiler leurs identités.
Paksut, soupçonnant une filature et une mise sur écoute, a appelé des agents de police et leur a demandé de fouiller la voiture des inconnus.
Les policiers ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’autorisation de fouiller la voiture qui en plus, selon les agents de police, appartient à la police. M. Paksut a demandé si la voiture était dotée d’un appareil d’écoute, le conducteur a répondu négativement mais n’a pas permis non plus à Paksut d’ouvrir le coffre du véhicule pour vérifier.
Une polémique a éclaté entre les gardiens du Club social Kavaklidere, établissement devant lequel M. Paksut a stoppé sa voiture. Le mystérieux véhicule a ensuite quitté les lieux, précise-t-on.
Selon des hauts responsables du ministère de l’Intérieur, la voiture appartient au bureau de lutte anti-drogue et se trouvait sur les lieux pour une fialture ne concernant pas M. Paksut.
Le Club social Kavaklidere était fréquenté mardi par des hommes d’Affaires et des anciens députés.
La Cour constitutionnelle mène un procès d’interdiction de l’AKP, (parti au pouvoir de la Justice et du Développement), accusé d’activités anti-laïques.