Fatma Disli est une journaliste travaillant pour le quotidien turc Zaman
Article publié le 20 mars 2008
Extraits
Tous les deux, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le Ministre du Tourisme et de la Culture Ertugrul Günay, ont prétendu dans des remarques récentes que l’affaire de la fermeture du parti au pouvoir de la Justice et du Développement (AKP) visait à intimider le parti dirigeant dans le démarrage de sa nouvelle campagne visant à sévir contre les gangs illégaux au sein de l’état.
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La possibilité d’un rapport entre l’affaire de fermeture du parti AKP et les mesures de répression contre le gang Ergenekon a suscité le débat, quelques uns souscrivant à cette probabilité, tandis que d’autres disent que cela sonne trop comme une théorie de conspiration.
Mustafa Unal du journal Zaman parle du but des gangs qui ont infiltré l’appareil d’état et soutient que leur cible est d’abattre le gouvernement AKP de là ils considèrent tout moyen comme légitime et n’ont pas peur de mettre en place un coup militaire ou un mémorandum. Quant au gang Ergenekon, il croit que les membres les plus effrayants ont pénétré chaque établissement d’état. « Seul le bout de l’iceberg a été mise à jour dans l’affaire Ergenekon. Il y a la crainte du niveau jusqu’ou les mesures de répression iront. On ne le sait pas encore » reconnaît Unal. A la lumière de tout cela, il pense que nous devons tenir compte des remarques de Günay : « nous nous battons avec une structure de gangs qui a infiltré l’appareil d’état. Peut-être le procureur en chef a été guidé dans l’affaire de la fermeture. Il est sur que le lancement de cette affaire pose quelques difficultés ».
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Murat Yetkin du journal Radikal trouve que les allégations de connection (…) sont plutôt une théorie de la conspiration, et que même si cela était le cas cela ne devrai pas gêner le gouvernement du parti AKP dans ses efforts pour faire la pleine lumière sur le gang Ergenekon. Il dit qu’il y a aucun obstacle devant le parti AKP pour qu’il continue les opérations de police et amène les criminels devant la justice.
