Dans un de ces rares élan d’unanimité qui forcent le respects, les députés arméniens, dans une déclaration conjointe à tous les partis, ont affirmé, le vendredi 27 avril, qu’ils considéreraient comme « inacceptable » un accord de paix qui ne mènerait pas le Karabagh à l’indépendance ou à la réunification avec l’Arménie. le communiqué réaffirme également l’exigence de la participation du Karagagh aux pourparlers de paix et l’élaboration de garanties pour la sécurité de la RHK. Cette déclaration, qui regroupe 11 partis et coalitions réaffirme le refus catégorique de tout échange de territoire et que la mise en place de routes entre le Nakhitchévan et le reste de l’Azerbaïdjan ne devait pas de faire aux dépends de la souveraineté de l’Arménie. Miasnik Malhasian, président de l’union des Yerkrabah et leader du groupe Hayastan au parlement, a affirmé au cours d’une conférence de presse commune avec les autres dirigeants de partis, que « tout solution allant au-delà ne serait pas acceptée par nous ».
