Le ministère arménien des Affaires étrangères a répondu à la déclaration du ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, selon laquelle « les conditions préalables posées par Erevan pour commencer la délimitation sont inacceptables pour Bakou. »
Invité à commenter, Vahan Hounanian, porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, a déclaré à ARMENPRESS que l’Arménie n’avait pas de conditions préalables en matière de délimitation, et qu’il s’agissait d’accords.
ARMENPRESS – Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov, répondant aux propositions de l’Arménie relatives au processus de délimitation et de démarcation, a déclaré que les conditions préalables posées par Erevan pour lancer la délimitation sont inacceptables pour Bakou. Quel est votre commentaire ?
Vahan Hounanian – Je crois qu’il y a un malentendu sur cette question. La partie arménienne n’a pas de conditions préalables sur la question de la délimitation. C’est une question d’accords. La déclaration du 26 novembre à Sotchi du Premier ministre de la République d’Arménie et des présidents de la Fédération de Russie et de l’Azerbaïdjan indique que les parties sont convenues de « prendre des mesures en vue d’accroître le niveau de sécurité et de stabilité à la frontière azerbaïdjano-arménienne et d’avancer vers la formation d’une commission trilatérale pour la délimitation et la démarcation ». Cet accord a été réaffirmé et un accord sur le lancement d’un processus de retrait des troupes a été conclu lors de la rencontre trilatérale du 14 décembre entre les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais à Bruxelles, sous la médiation du président du Conseil européen. Ainsi, les propositions de la partie arménienne ne portent pas sur des conditions préalables, mais plutôt sur la réalisation des accords qui ont été conclus. La République d’Arménie estime que le processus de délimitation doit être lancé rapidement, conformément aux accords susmentionnés.
EREVAN, 20 JANVIER, ARMENPRESS.