Lors d’une conférence de presse Vahan Hovhannissian Vice-Président dachnak de l’Assemblée nationale a déclaré qu’il
prévoyait une concurrence particulièrement tendue entre les forces politiques pour obtenir des sièges parlementaires : ces échéances électorales seront décisives pour les présidentielles de l’année prochaine ; grâce aux réformes constitutionnelles le nouveau parlement sera doté de larges compétences ; de nouveaux acteurs politiques comme « Arménie prospère » ou le parti « Alliance » de Samvel Babayan (ancien Ministre de la défense du Haut Karabagh) sont apparus sur l’échiquier politique.
« Le parti Dachnak rejoindra l’opposition si les élections législatives ne correspondent pas aux critères démocratiques », a-t-il menacé. Dachnaksoutioun serait un parti d’opposition très efficace et digne de ce nom ».
Vahan Hovhannissian a regretté l’incapacité des forces d’opposition à s’unir et donc à jouer leur rôle de contrepoids au pouvoir. Vahan Hovhanissian dément cependant les spéculations selon lesquelles le chef de l’Etat et les partis de la coalition dont Dachnaksoutioun seraient à l’origine de l’échec de l’opposition.
Interrogé sur la phrase parue dans le rapport du
Département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme en Arménie – le peuple arménien est privé de la possibilité de renverser le pouvoir- Havahan Hovhannisian a estimé qu’il n’a jamais été contre le renversement
du pouvoir. « Si le peuple estime que le renversement du pouvoir est indispensable, il faut le faire »…
Le journal Azg a estimé que la teneur agressive des discours des Dachnaks ces derniers temps s’explique par le nombre minime de sièges parlementaires (8 contre 11 d’aujourd’hui) que les autorités auraient réservé à cette formation politique.