Intervenant mardi lors d’une conférence de presse à Erevan, le ministre arménien des Affaires étrangères, Vardan Oskanian, a exhorté la communauté internationale à s’abstenir d’évaluer négativement le référendum constitutionnel dans le Haut-Karabakh, rapporte News Armenia.
« Les organisations internationales et les Etats étrangers peuvent évidemment ne pas reconnaître les résultats du référendum. Nous pouvons comprendre cette position. Quoi qu’il en soit, les préoccupations ouvertement exprimées et les affirmations selon lesquelles ce référendum constituerait un obstacle au déroulement ultérieur des négociations sont inadmissibles. Nous estimons au contraire que le référendum exercera un impact positif sur les négociations en cours », a souligné M. Oskanian.
Selon le chef de la diplomatie arménienne, la communauté internationale aurait pu, par exemple, déclarer, à l’issue de la consultation sur le projet de Constitution dans le Haut-Karabakh, que ce référendum ne se répercuterait pas sur le déroulement des négociations, en faisant nettement comprendre à l’Azerbaïdjan qu’il devait cesser les spéculations en tout genre et ne plus entraver la poursuite des négociations.
« Somme toute, les déclarations de la communauté internationale sont déconcertantes. Il vaudrait évidemment mieux que le référendum soit reconnu, car à l’issue de l’expression de la volonté du peuple, la Constitution a été approuvée qui régule le champ législatif dans le Haut-Karabakh », a noté le chef de la diplomatie arménienne.
M. Oskanian a signalé que la nécessité d’adopter la Constitution du Haut-Karabakh s’expliquait par le fait que depuis les quinze années d’indépendance dans la république, de très nombreuses lois y avaient été adoptées qui avaient besoin d’être systématisées.
Or, a ajouté le ministre, depuis ces derniers temps la communauté internationale essaie de corriger dans ses commentaires les évaluations négatives qu’elle avait exprimées auparavant.
