Vendredi 9 octobre, le public était venu nombreux au vernissage de l’exposition « Nous sommes l’avenir » à la Collégiale Saint-Barnard de Romans (Drôme). L’exposition itinérante réalisée par la Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné avec Antoine Bédrossian (commissaire de l’exposition) était accueillie à Romans après Valence par l’Amicale des Arméniens de Romans et de Bourg-de-Péage présidée par Bernard Cakici. Dans le public, de très nombreuses personnalités et élus.
A noter également la présentation de nombreuses broderies réalisées par les orphelines arméniennes du génocide, exposition prêtée par Elisabeth Pellet sur ses collections personnelles.
Face à l’intérêt du public, Antoine Bédrossian le commissaire de l’exposition expliquait le sort des orphelins Arméniens et l’organisation sociale des Arméniens rescapés du génocide.
Lors des allocutions officielles ont pris tour à tour la parole Elisabeth Pellet et Bernard Cakici au nom de l’Amicale des Arméniens de Romans. Elisabeth Pellet qui a expliqué avec émotion cette génération d’orphelines qui ont porté le poids de la transmission. Puis Antoine Bédrossian a donné de nombreuses informations très précises sur ces orphelines du génocide, « sans doute près de 200 000 et dont à peine 40% furent récupérées par les missions étrangères ou les organisations arméniennes, le reste étant fondu dans la société turque… ». La Maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval qui se dit « impressionnée par cette exposition » rappela le génocide et les manifestations du centenaire du génocide. Christian Rolland le Premier Adjoint de Bourg-de-Péage a évoqué également le génocide et surtout la « parfaite intégration de la communauté arménienne en France qui a enrichi notre pays et donné une image parfaite de la cohésion à notre société ». Enfin le Président du conseil départemental de la Drôme et député Patrick Labaune a évoqué son récent séjour en Arménie et au Haut Karabagh. Il a rappelé qu’il soutenait la République du Haut Karabagh « un pays où la démocratie règne…contrairement à l’Azerbaïdjan ». Il a également évoqué la mémoire arménienne avec le Centre du Patrimoine Arménien de Valence dont il fut l’un des initiateurs.
Le public fut ensuite convié à écouter deux très jeunes musiciennes Astrig -d’origine arménienne- à la harpe et Ninon à la flûte. Deux très jeunes enfants qui pouvaient être le relais du thème « Nous sommes l’avenir ».
-Exposition ouverte au public du 10 au 25 octobre 2015 de 14h à 17h30. Collégiale Saint-Barnard, Quai Ulysse Chevalier à Romans-sur-Isère. Entrée libre.
Krikor Amirzayan, texte et reportage-photo à Romans