La secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes au département d’État américain, Victoria Nuland, a déclaré hier que les États-Unis ont des relations très complexes avec la Turquie, qui nécessiteront beaucoup d’efforts depuis qu’Ankara renonce à la démocratie.
« Nous avons beaucoup de travail à faire dans les relations bilatérales afin de clarifier nos préoccupations non seulement en ce qui concerne ce que la Turquie fait au-delà de ses frontières, mais aussi dans le pays, notamment en matière de démocratie, de droits de l’homme et de liberté de la presse », a déclaré Mme Nuland lors d’une conférence sur les relations internationales.
« Un allié de l’OTAN doit soutenir la démocratie. J’attends avec impatience l’occasion qui permettra à Ankara de revenir et de lancer des pourparlers à ce sujet », a-t-elle ajouté.
Selon Mme Nuland, les États-Unis doivent continuer à faire pression sur la Turquie au sujet des systèmes de missiles S-400 et maintenir la même position sur les questions de la Syrie, de la Libye et du Nagorny-Karabakh.
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