Le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a reçu ce lundi une délégation française conduite par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Selon le site azerbaïdjanais Minval.az, « Paris est intéressé par la coopération avec Bakou dans le domaine des énergies renouvelables et l’industrie de la défense ». Des propos attribués au ministre français de l’Economie et des Finances au cours de son entretien avec son homologue azerbaïdjanais, Samir Sharifov.
«L’Azerbaïdjan a toujours été un partenaire économique important pour la France et nous y avons toujours attaché une grande importance. Nous voulons passer à une nouvelle étape de la coopération économique et financière. Nous sommes intéressés par la coopération dans le secteur de l’énergie, dans les sources d’énergie renouvelables et l’industrie de la défense », aurait dit Bruno Le Maire d’après Minval.az.
Selon l’agence d’information officielle Azertac.az lors de la discussion avec Ilham Aliev, ce dernier s’est félicité du développement des relations entre l’Azerbaïdjan et la France, qu’il impute aux « discussions fructueuses menées avec le président français Emmanuel Macron ». Azetac rapporte que Bruno Le Maire se serait dit « impressionné par la beauté et le développement de Bakou ». Outre ces considérations d’ordre esthétique, il a déclaré que la France s’intéressait à élargir la coopération avec l’Azerbaïdjan dans les domaines politique et économique. Le site indique que la position de l’Azerbaïdjan concernant le règlement du conflit du Haut-Karabagh a été réitérée et qu’un échange de vues a eu lieu sur la résolution de ce problème. Sans plus.
Le ministre français a également été reçu par l’épouse du président Aliev qui est vice-présidente du pays.
Lors du dîner du CCAF du 4 février dernier Emmanuel Macron s’était solennellement engagé à ne pas vendre à Bakou des armes qui seraient susceptibles d’être utilisées dans le conflit du Haut Karabakh. Il semble néanmoins que le régime de M. Aliev soit particulièrement intéressé par l’industrie militaire française, que ce soit pour ses qualités propres – malgré la rude concurrence existant dans ce secteur – ou, plus probablement, pour tenter de créer une rupture dans « l’amitié » franco-arménienne, ou du moins entre le gouvernement français actuel et les nombreux citoyens français d’origine arménienne.
