La pauvreté c’est comme être puni pour un crime qu’on n’a pas commis, disait Eli Khamarov. On le sait, en Arménie c’est une réalité qui concerne des centaines, des milliers de familles, une réalité contre laquelle se battent de nombreuses associations qui tentent d’apporter une différence. C’est le cas de la Fondation Caritative Tufenkian, créée par James Tufenkian, et de son programme Devoir de Vivre. Crée en 1989, ce programme vise à aider les familles les plus démunies afin qu’elles puissent continuer leur lutte pour la survie et l’existence, par une aide spirituelle et éducative. Il a trois branches, à Erevan, à Vanadzor, et à Medzamor. Première étape, l’équipe locale de l’association sélectionne un certain nombre de familles, sur la base de leurs besoins et de leur capacité au changement, à qui on demande si elles souhaitent participer à l’action du programme. Chaque centre accueille entre 20 et 60 familles. Après l’école, les enfants viennent au centre de 15 heures à 18 heures, du lundi au vendredi. En plus du repas chaud qui est à soi seul une bénédiction pour nombre de ces enfants, le centre propose un panel d’activités parmi lequel les enfants font leur choix : échecs, chant, langue anglaise, couture, histoire de l’Arménie, langue et religion. En plus des activités parascolaires, le centre offre aux enfants et aux parents l’opportunité d’un réconfort moral, avec le soutien de psychologues et d’assistants sociaux, qui évaluent les progrès de la famille. Des événements spéciaux sont prévus pour la famille, comme « une journée chez le dentiste », des excursions, ou des concerts. Voilà un exemple parmi d’autres de ce qui se fait pour illuminer jour après jour la vie des plus défavorisés en Arménie.
