« L’Arménie est un Etat de droit où les trois pouvoirs sont clairement séparées. Le pouvoir judiciaire jouit d’une liberté absolue et les jugements qui se succèdent, en sont la preuve » a écrit Vladimir Karapetian, porte-parole du gouvernement sur sa page Facebook.
«Toutes les déclarations sur les tentatives de pression par les autorités, sont de pures spéculations, auxquelles ont, malheureusement, recours la défense de Kotcharian. Les autorités sont déterminées à assurer la conformité absolue à la loi de toutes les procédures. C’est une autre question, qu’après les changements démocratiques, c’est l’ancien système judiciaire qui fonctionne en Arménie, aux décisions duquel la société ne fait toujours pas de confiance. », écrit le porte-parole du gouvernement.
Cette déclaration a suivi au jugement de la mise en liberté de Kotcharian rendu par le tribunal le samedi 18 mai.
Ce sont Bako Sahakian et Arkadi Ghoukassian, le président actuel et l’ex-président qui se sont portés caution pour la mise en liberté de Kotcharian le 16 mai.
Le procès du deuxième président d’Arménie Robert Kotcharian, de l’ex-ministre de la Défense Seyran Ohanian(chef de l’état-major en 2008), de l’ex-secrétaire général de l’OTSC, Youri Khatchatourov, (vice-ministre de la Défense en 2008), accusés de renversement de l’ordre constitutionnel,a commencé le 13 mai.
L’ancien vice-Premier ministre Armen Gevorgian, (chef de l’administration du président en 2008) est accusé de soutien au renversement de l’ordre constitutionnel.
D’autres charges pèsent également sur Robert Kotcharian et Armen Grigorian.