Washington met en garde Ankara contre toute nouvelle offensive en Syrie

Se Propager
arton92960

Les Etats-Unis ont mis en garde mardi la Turquie contre tout lancement d’une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie, affirmant que cet allié turbulent de l’Otan mettrait des soldats américains en danger.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé lundi que la Turquie lancerait bientôt une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie, afin de créer une « zone de sécurité » de 30 kilomètres le long de la frontière. Les Etats-Unis, par la voix du porte-parole du département d’Etat américain Ned Price, se sont dits « profondément préoccupés ». « Nous condamnons toute escalade. Nous soutenons le maintien des lignes de cessez-le-feu actuelles », a-t-il souligné.
La Turquie a lancé trois offensives en Syrie depuis 2016, avec pour objectif d’éliminer les combattants kurdes syriens qui ont soutenu la campagne menée par Washington contre le groupe Etat islamique (EI). Ankara a lancé sa dernière offensive en Syrie en octobre 2019, quand le président américain d’alors, Donald Trump, avait affirmé que les soldats américains avaient accompli leur mission en Syrie et se retireraient. Face à un vive tollé jusque chez des alliés du président républicain, le vice-président Mike Pence s’était déplacé en Turquie et avait conclu un accord avec Recep Tayyip Erdogan pour une pause aux combats. « Nous attendons de la Turquie qu’elle respecte le communiqué commun d’octobre 2019 », a déclaré Ned Price.
« Nous reconnaissons les inquiétudes de sécurité légitimes de la Turquie sur sa frontière sud. Mais toute nouvelle offensive saperait davantage la stabilité régionale et mettrait en danger les forces américaines dans la campagne de la coalition contre l’EI », a-t-il ajouté. Les déclarations du président turc sur une nouvelle offensive interviennent
au moment où il menace de faire barrage à l’adhésion à l’Otan de la Finlande
et de la Suède. La Turquie a longtemps accusé les pays nordiques d’abriter des militants du mouvement séparatiste kurde PKK, interdit en Turquie.
Après la décision abrupte de retrait des troupes de Donald Trump en 2019, les combattants kurdes ont cherché protection auprès du président syrien Bachar al-Assad et de la Russie, principal soutien du régime en Syrie. La Russie et la Turquie ont ensuite négocié un cessez-le-feu qui a tenu jusqu’ici en grande partie.
Donald Trump était rapidement revenu sur sa décision de retrait, et quelque 900 soldats américains demeurent officiellement en Syrie, en tant que membres de la coalition contre l’EI.
Le président Joe Biden n’a montré aucune volonté de retirer ces soldats, malgré la sortie des Etats-Unis d’Afghanistan en 2021, après deux décennies de guerre.

AFP

capucine
Author: capucine

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut