Le ministre arménien, Zohrab Mnatsakanian, a commenté la rencontre de Washington avec son homologue azerbaïdjanais à la conférence de presse conjointe avec Carmelo Abela, ministre maltais des Affaires étrangères et de la Promotion du commerce.
«Nous avons discuté d’un large éventail de questions qui sont construites à partir du dialogue qui a été mené avant la rencontre de Washington. Ce qui est particulier, c’est que la rencontre avait lieu au moment même où nous avions une certaine escalade de la tension à la frontière et qui, naturellement, ne pourrait pas avoir son impact sur la rencontre.
En effet, nous avons consacré une assez grande partie de notre discussion à cette situation et à toutes les questions sur les mesures nécessaires pour diminuer la tension de la situation et éviter les développements ultérieurs susceptibles d’exacerber la situation», a dit le ministre.
Le chef de la Diplomatie arménienne a parlé de quelques initiatives des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE pour la mise en place d’une situation favorable à la paix.
« L’ambiance favorable à la paix est l’une des priorités extrêmement importantes pour nous. Cette ambiance contient deux composantes importantes. La première composante concerne les contacts humains, la diminution de la rhétorique et la situation dans laquelle l’ambiance de la haine ne se développera pas, mais au contraire. La deuxième composante c’est la poursuite des travaux sur la diminution des risques de l’escalade. C’est un système qui englobe plusieurs fonctions. Nous avions une situation qui était maintenue grâce aux accords de Douchanbé et cela reste une question prioritaire pour nous […] Une autre composante importante c’est la question de la participation du Haut-Karabagh parce que le Haut-Karabagh doit avoir et renforcer le sentiment d’être maitre dans le processus des négociations. C’est une autre question à l’ordre du jour. », a dit le ministre des Affaires étrangères.
Il a souligné que le langage des menaces ne marchait pas lors du processus des négociations. Il est impossible que les négociations avancent sous les menaces et le danger.
